Aujourd'hui, les Souriceaux ont été au théâtre avec leur nounou, voir "La véritable légende du Père Noël". Apparemment ça leur a plu, mais ils n'ont pas voulu nous raconter, on a juste appris qu'il y avait des "goriks" (les méchants visiblement), et qu'à la fin ce sont les lutins qui gagnent.
Je suis contente qu'ils aient pu profiter, mais j'ai un petit pincement au coeur quand je me dis que si j'étais à temps partiel, c'est moi qui aurait été à leur côté cet après-midi. C'est d'autant plus frustrant qu'ils n'ont commencé à parler que quand leur père est rentré (sympa pour moi !)
Je me demande parfois si ça vaut la peine de bosser à temps plein, si ce que je retire de mon investissement dans mon boulot vaut ces moments qu'ils passent sans nous, à grandir doucement sans notre aide. Mais d'un autre côté, j'en ai besoin, je l'ai déjà dit, et mon humeur du moment est probablement influencée par la saison des augmentations (qui s'annonce très incertaine), et par ma fatigue et ma crève qui me font voir le verre à moitié vide.
Cela dit la question du temps partiel me trotte dans la tête, et qui sait si dans les années qui viennent je ne sauterai pas le pas....pour accorder à mes Souriceaux l'attention qu'ils méritent, tout en conservant ma part de liberté! Mais cette décision, elle ne doit pas être prise pour de mauvaises raisons, un projet qui se passe mal, un manque de reconnaissance et de confiance..., elle doit être mûrie et pleinement assumée, donc laissons l'idée trotter, et on verra bien!