mardi 18 août 2015

Lecture: Le diable danse à Bleeding Heart Square


Beaucoup de retard dans mes posts et mes lectures, à cause des travaux dans la maison (Mr Souris avait décidé de repeindre la véranda et l'escalier extérieur), et à cause de mes mésaventures de la semaine dernière (effraction à la maison en pleine nuit alors que j'étais là et toute seule, il faudra que je vous raconte...), je vais essayer de rattraper un peu, et en profiter pour ajouter une participation à "A year in England", grâce à ce roman d'Andrew Taylor.

Résumé: 1934. Londres. Lydia Langstone fuit la haute société anglaise et un mari violent pour trouver refuge dans une petite pension de famille sise Bleeding Heart Square. Privée des privilèges que lui conférait son statut social, elle tente de renouer avec une vie plus modeste, plus indépendante aussi. Mais très vite Lydia se trouve confrontée à d'étranges événements. Qui est cet homme qui semble surveiller nuit et jour les allées et venues dans la maison ? Qu'est devenue Miss Penhow, l'ancienne propriétaire de la pension, mystérieusement disparue ? Enfin, qui envoie des morceaux de coeur en décomposition à Joseph Serridge, le dernier pensionnaire à avoir vu Miss Penhow vivante ? Selon la légende londonienne, le diable danse à Bleeding Heart Square, cette fois il serait plutôt tapi dans l'ombre, en silence, attendant son heure.

J'ai été surprise au départ par la construction du roman, avec les extraits du journal intime de Miss Penhow et les mots de l'auteur adressés à une personne qu'on a du mal à identifier qui viennent s'intercaler à l'histoire, mais ça apporte une touche d'originalité et de suspense supplémentaire à la narration, puisqu'au final ces deux parties se rejoignent pour le dénouement.

Je ne vous parlerai pas du dénouement, bien sûr, sauf pour vous dire que je ne m'y attendais pas le moins du monde, ce qui est fort appréciable dans un roman policier.

Ce roman est à la fois une enquête policière, menée par des amateurs à la recherche de la vérité, mais aussi l'histoire de "l'émancipation" d'une femme de la bonne société anglaise, qui décide de tout laisser derrière elle pour vivre sa vie loin de son mari violent. On y découvre l'envers du décor de cette bonne société, les apparences, les trahisons, les secrets enfouis qui remontent au fur et à mesure...
On y voit aussi en toile de fond la montée du nazisme en Angleterre, avec toute la violence associée.

J'ai beaucoup aimé l'atmosphère de ce roman, la pension de famille étrange, les personnages qui sont soit très attachants, soit détestables, les histoires qui s’emmêlent...

Une lecture facile, agréable, parfaite pour se détendre!


****************************
Première participation du mois d'août à "A year in England"

3 commentaires:

  1. J'avais totalement oublié que j'avais lu ce livre.

    RépondreSupprimer
  2. Je sais que j'avais bien aimé mais je n'ai absolument plus aucun souvenir de cette lecture ! Comme quoi, tu fais bien de parler de lecture facile !!!

    RépondreSupprimer
  3. @Valérie et Titine: ce n'est effectivement pas une lecture qui reste dans les annales, mais ça fait du bien de temps en temps!

    RépondreSupprimer

N'ayant pas accès à vos adresses mail, je ne peux vous répondre qu'ici, alors n'hésitez pas à revenir!