dimanche 29 juillet 2012

A lire: La maladie de Sachs


Ce livre n'est pas récent, mais il fait partie de mes coups de coeur, de ces livres qu'on ne peut refermer que quand on les a terminés.
A travers les pages de ce roman, on passe du côté du médecin, face aux mots et aux maux de ses patients, et du côté des patients, avec leurs angoisses, leurs avis sur le médecin et leurs problèmes quotidiens....

On s'attache à ce médecin parfois si tourmenté, mais qui a une vision profondément humaine de la médecine, un médecin comme on aimerait toujours les trouver, à l'écoute de ces patients qui eux aussi nous touchent, parce qu'ils nous ressemblent.

Alors si vous ne l'avez pas lu, je vous recommande ce roman, qui a été par la suite adapté au cinéma, avec un superbe Albert Dupontel en Bruno Sachs.

Et si ça vous a plu, ou si vous l'aviez déjà lu, vous pouvez vous plonger dans "Les Trois Médecins" et le choeur des femmes", du même auteur. Le premier retrace la formation de Bruno Sachs et de ses acolytes, à la manière des 3 Mousquetaires. Le deuxième quant à lui s'intéresse à un service qui ne traite que les femmes, et qui redonne à celles-ci toute l'attention qu'elles méritent.
On sent dans tous ces romans que Martin Winckler connaît son sujet, qu'il fait passer à travers ces lignes sa vision de la médecine, parfois un peu manichéenne, car on connaît tous des spécialistes qui sont restés humains, et des généralistes qui font passer le nombre de consultations avant la qualité, mais une médecine faite par des hommes et des femmes, avec leur vécu, leurs soucis, leurs peurs, pour des hommes et des femmes qui ne sont pas que des symptômes....

mercredi 25 juillet 2012

Dolce vita...



Pour quelques jours, retrouver une vie à 2 / Pouvoir organiser ses journées sans courir / Se lever plus tard en semaine / Rester plus tard au bureau pour discuter / Rentrer par le chemin des écoliers et en profiter pour (enfin) faire les soldes (même sans rien acheter ;-)) / Laisser le lave-linge souffler / Repousser au lendemain les corvées / Papoter des heures au téléphone avec ses copines / Ne pas planifier de repas / Décider au dernier moment, au gré des envies / Se faire des restos en amoureux / Lire au calme / Avancer les travaux de la maison et du jardin (hum, en théorie....) / Pouvoir regarder la télé, même en journée ;-) / Ne pas avoir à gérer le bain, les colères, les disputes / Faire des grass mat' / Ne rien faire! .....


Se demander si ils vont bien / ce qu'ils font / Trouver la maison trop calme / Se demander quoi faire de son temps libre (on perd vite l'habitude ma bonne dame!) / Culpabiliser de ne rien faire / Apprendre leurs progrès par téléphone, et regretter de ne pas y assister (premiers cours de natation cette semaine) / Ne pas oser téléphoner pour ne pas leur donner le cafard, mais avoir envie de les entendre....

Encore (ou plus que) 2 semaines!

vendredi 13 juillet 2012

Ca fait du bien

Après la pluie parisienne, ça vaut bien les 14h de route aller-retour!


Bon week-end!

mercredi 11 juillet 2012

Dernière ligne droite

On y est presque: les valises sont en cours, les enfants au taquet....demain soir ils partent en vacances! Encore une journée de boulot / de centre, quelques bagages à terminer, un diner rapide, et on prendra la route, direction le Sud....et le soleil, qui nous fait cruellement défaut ici.

Pour Mr Souris et moi, ce sera seulement 2 jours de beau temps avant un retour en Région Parisienne, mais les Souriceaux ont gagné 3 semaines et demi à profiter de la plage, de la piscine, des glaces, du manège, à se faire gâter par leurs grands-parents pendant qu'on profitera de notre temps libre bossera comme des dingues....

Une fois encore, je suis partagée: d'un côté cette fin d'année est difficile, je suis fatiguée, les enfants énervés, le temps qui nous bloque à l'intérieur n'arrange rien, et cela fera du bien à toute la famille que les Souriceaux puissent profiter à fond de leurs vacances sans souffrir de notre propre besoin de repos. Et l'idée d'avoir du temps pour moi, de ne pas avoir à courir en sortant du boulot pour aller récupérer les enfants, de pouvoir souffler, lire, me poser, et aussi passer du temps tous les 2, se retrouver, c'est quand même alléchant! Ca fait un peu mère indigne, mais parfois ça fait du bien.
D'un autre côté, je sais qu'au bout de quelques jours ils vont me manquer, la maison va me paraître bien calme, trop calme même, je vais avoir l'impression de ne pas savoir quoi faire de tout mon temps libre....

Mais soyons honnête, pour l'instant j'ai vraiment besoin de me poser, même si c'est en continuant à aller au boulot, le rythme sera allégé, et j'espère arriver en pleine forme en vacances pour profiter au maximum de ces 3 semaines qu'on passera avec nos loulous (et nos familles respectives l'une après l'autre..., mais ça c'est une autre histoire), pour que la fatigue de l'année ne gâche pas ces moments à nous!

En attendant, faut que j'aille finir les valises des enfants ;-)

Bonnes vacances à tous les veinards qui sont déjà en congés, et bonne fin de semaine à tous!

samedi 7 juillet 2012

On est en quelle saison déjà?

On rêve de soleil, de tenues légères, de nu-pieds.....et à la place on a la pluie, le froid, les jeans, les chaussures fermées....

On rêve de sorties, de grand air, de goûters dans le jardin....mais pour cause de météo, c'est l'enfermement qui est de rigueur. Alors au lieu de glaces, on s'est fait un goûter de saison....



Pas top pour la ligne, mais pour l'instant les maillots de bain semblent si loin.....

Bon week-end à toutes!

lundi 2 juillet 2012

Epatée!

Image: Robert Doisneau
Ce matin, comme je devais emmener Souriceau chez le pneumologue, j'ai accompagné Souricette à l'école (et comme ça la maîtresse voit que ces petits ont une mère!). On en a profité pour discuter un peu de l'avenir de mes loulous, et elle m'a confirmé qu'ils seraient séparés l'an prochain, et qu'elle les y préparait. Ca on s'y attendait, donc pas de surprise. Elle m'a aussi expliqué que Souriceau serait dans une classe de grands, et Souricette chez les moyens-grands (compte-tenu du nombre d'élèves par section il y a toujours des classes à double niveau dans l'école). Ce qui m'a plu, c'est que quand j'ai demandé comment s'était fait le choix, je n'ai pas eu de réponse fumeuse, ou du style "il fallait choisir", mais une réponse raisonnée qui a satisfait mon esprit cartésien (en gros Souricette est plus autonome que son frère, ce qui est plus facile pour tout le monde dans une classe à double niveau, tant pour les instit qui ont ainsi une plus grande facilité à passer de groupe en groupe, que pour les élèves qui ne souffrent pas d'un manque d'attention).

La "mauvaise" nouvelle, c'est quand la maîtresse m'a annoncé qu'en plus de le séparer de sa soeur, mon loulou ne serait pas dans la classe de son meilleur copain, son inséparable, parce qu'ils s'empêchent mutuellement de travailler. En repartant de l'école avec mon fils, j'ai donc abordé prudemment le sujet:
Moi: "Tu sais chéri, la maîtresse m'a dit que l'année prochaine tu ne serai pas avec ta soeur, tous les jumeaux seront séparés.... et puis tu sais, tu ne seras peut-être pas dans la classe de ton meilleur copain, c'est la maîtresse qui décide".
Et là, mon fils m'a regardée, et a sorti "Mais non maman, c'est pas peut-être, c'est sûr, la maîtresse elle m'a dit qu'on ne serait pas dans la même classe, parce que je l'empêche de travailler. C'est pas grave!"

Dire que j'avais peur de sa réaction! Comme quoi, ils ne cesseront jamais de m'épater mes Souriceaux!