jeudi 26 novembre 2015

Lecture: Crème anglaise


Trouvé au hasard des rayons dans la bibliothèque, ce roman m'a paru parfait pour une nouvelle participation à l'année anglaise de Titine.

Résumé:"Géant de la littérature recherche jeune homme pour pousser sa chaise à roues. Logé, nourri, chambre individuelle à Hampstead, environnement culturel passionnant. Salaire modeste. Idéal année sabbatique." Du fin fond de son Écosse natale, le jeune et naïf Struan est tenté, ébloui, effrayé. Mais il se lance. Et va tomber dans une véritable maison de fous. Suite à une attaque, Philip Prys, l'autoproclamé "géant de la littérature" enrage à l'intérieur de son propre corps, coincé, prisonnier, il fait les cent pas dans son cerveau, les seuls moments désormais où il trouvera un peu de paix seront les baignades que Struan lui offrira. Rien à attendre ni de ses enfants, ni de son ex-femme, ni même de sa jeune épouse. Les premiers vivent leurs vies superficielles et tourmentées d'adolescents délaissés par leurs parents, la deuxième n'attend qu'une chose, qu'il meure, pour qu'elle hérite, quant à la troisième, à sa manière gracieuse et tranquille, elle goûte une certaine revanche, celle de la femme trophée libérée de ses obligations par un heureux hasard. Au service du roi des misanthropes, en plein été 1989, Struan découvre Londres, la ville, le bouillonnement culturel dont il rêvait et ce milieu, qu'il n'imaginait pas ainsi. Tandis que le monde change d'ère, Struan lui perd son innocence et apprend: le règne des faux-semblants et de l'hypocrisie, les familles délitées, les limites de la gentillesse et celles du talent

Sur le papier, il avait l'air tentant ce roman, mais j'ai été très déçue. Pourtant, Struan avait tout pour faire un bon héros, jeune homme brillant, dévoué, prêt à aider un homme à la fois pour sa vie quotidienne, mais aussi pour retrouver sa famille, mais au final la mayonnaise (ou la crème anglaise!!!) ne prend pas. Je n'ai pas trouvé de cohérence au roman, on a une accumulation de personnages trop caricaturaux, entre l'auteur égoïste qui se retrouve coincé dans son corps à la merci des autres, l'ex-femme intéressée qui ne cherche qu'à récupérer la maison et l'argent, les enfants qui partent en vrille..., qui semblent mis côte à côte sans véritable construction, sans véritable raison, ce qui m'a laissée perplexe sur la finalité du roman, sur ce que l'auteur cherchait à nous dire: on aurait pu être dans de la chick-litt (ce qui m'aurait bien convenu en cette période où j'ai plutôt besoin de lecture facile), mais ce n'est pas le cas, mais il n'y a pas non plus vraiment de "morale" qui permettrait d'y voir plutôt un roman qui fait réfléchir.

Au final, une lecture décevante, ce qui correspond à l'avis de Malice pour le mois anglais (que je n'avais pas lu, mais que j'ai trouvé après coup...dommage)!

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 Nouvelle participation à A year in England!




3 commentaires:

  1. Mince, j'ai très envie de le lire depuis sa sortie, j'avais lu des avis positifs. Je crois qu'il faudra que je le lise quand même pour me faire un avis !!!

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    1. Si tu le lis, je suis preneuse de ton avis, pour voir si je suis passée à côté de quelque chose ;-)

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  2. Il avait été très encensé à sa sortie (merci les services de presse), mais quand tu vois la couverture, bon, bah tu as compris quoi ;-) ça ressemble à de la chick litt, ça en a le gout et l'odeur, mais non en fait (oui je suis vilaine aujourd'hui)

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