lundi 28 octobre 2013

Vacances d'automne



Voilà une semaine déjà que les enfants sont en vacances. Et pour bien commencer, on a testé le cinéma le dimanche matin (quitte à être levés, autant rentabiliser le temps ;-)), et je suis allée avec les Souriceaux voir Planes. Ca a beaucoup plu aux enfants (à moi aussi d'ailleurs), même si certaines subtilités et rebondissements les ont complètement dépassés, ce qui m'a valu des explications à voix basse pendant le film, pour faire comprendre à ma Souricette pourquoi la gentille Indienne avait été méchante par exemple!



Les enfants ont enchaîné avec quelques jours de centre de loisirs, et grâce au temps ils se sont régalés: foot, piscine, fléchettes, bracelets brésiliens .... ils n'étaient bizarrement jamais contents de me voir arriver le soir!

Ils sont maintenant partis avec mes parents à la montagne, ce qui implique que pour nous aussi, ce sont les vacances!!!! Et si Mr Souris a profité du week-end pour avancer la peinture des portes, moi j'ai pris du temps pour moi (enfin!): un peu de jogging (faut ce qu'il faut), passage à la bibliothèque, lecture au calme, petite virée chez mes amis suédois pour me trouver une table de travail pour installer mon espace couture (parce que j'ai bien tenté la table de la salle à manger, mais si je dois tout installer/replier à chaque fois, je ne vais pas réussi à avancer!), et surtout beaucoup de couture. Et j'ai réalisé ma première robe "toute seule": robe chasuble patron "Petit Citron", taillée en 9 ans (il faut maintenant que l'héritière l'essaye pour valider la taille), tissu "de brouillon" acheté pas cher (histoire de vérifier que je m'en sortais sans bousiller le tissu choisi), brouillon très joli mais pas facile à travailler car très fin et un peu extensible, donc j'ai eu du mal à couper correctement, et ça bougeait pour les coutures. J'ai fini par m'en sortir, et j'ai même réussi à poser la fermeture éclair, mais vous n'aurez pas d'image du dos, je ne suis pas très fière de moi sur ce coup-là, il va falloir que je m'entraîne! Entre le positionnement du tissu par rapport à la fermeture, la couture à tirer droit, et surtout la tirette qui ne passe pas sous mon pied de MAC, j'ai failli jeter l'éponge.... Si vous avez des techniques et astuces pour poser les zips, je suis preneuse ;-)
Voilà quand même le résultat (vu de loin ce n'est pas si mal), il y a encore du travail pour la finition des parementures col et manches, parce qu'à l'intérieur ce n'est pas top!!!!!

La prochaine fois ce sera avec du joli coton à pois (et au moins je n'aurais pas à aligner les rayures....), taille à ajuster en fonction de ma choupette.

Si vous avez des bons plans tissus (surtout sur internet), et des conseils pour des patrons garçons/filles à partir de 8 ans n'hésitez pas (je voudrais faire un pyjama pour mon loulou, est-ce que vous savez où je peux trouver un patron de pantalon de pyjama ?).

Merci d'avance, et bonne semaine!

PS: pour toutes celles qui sur mes conseils comptent lire "Une part de ciel", j'espère que vous ne serez pas déçues: samedi la bibliothèquaire a été très surprise que j'ai réussi à finir le livre, qui ne lui avait pas du tout plu. Apparemment c'est tout ou rien, on aime ou on n'aime pas! 

dimanche 20 octobre 2013

Lecture: "Une part de ciel"


Pas beaucoup le temps de lire, entre le boulot, les enfants, mes débuts en couture (et le choix de ma machine...), beaucoup de lectures faciles, romans policiers en particulier, mais malgré ça, une jolie trouvaille lors de mon dernier passage à la bibliothèque: "Une part de ciel", de Claudie Gallay. J'avais adoré "Les déferlantes", un peu moins "Dans l'or du temps', je n'ai donc pas hésité à emprunter le dernier roman de Claudie Gallay.

Résumé du livre d'abord:
Aux premiers jours de décembre, Carole regagne sa vallée natale, dans le massif de la Vanoise, où son père, Curtil, lui a donné rendez-vous. Elle retrouve son frère et sa soeur, restés depuis toujours dans le village de leur enfance. Garde forestier, Philippe rêve de baliser un sentier de randonnée suivant le chemin emprunté par Hannibal à travers les Alpes. Gaby, la plus jeune, vit dans un bungalow où elle attend son homme, en taule pour quelques mois, et élève une fille qui n’est pas la sienne. Dans le Val-des-Seuls, il y a aussi le vieux Sam, pourvoyeur de souvenirs, le beau Jean, la Baronne et ses chiens, le bar à Francky avec sa jolie serveuse…
Dans le gîte qu’elle loue, à côté de la scierie, Carole se consacre à une traduction sur la vie de Christo, l’artiste qui voile les choses pour mieux les révéler. Les jours passent, qui pourraient lui permettre de renouer avec Philippe et Gaby un lien qui n’a rien d’évident : Gaby et Philippe se comprennent, se ressemblent ; Carole est celle qui est partie, celle qui se pose trop de questions. Entre eux, comme une ombre, cet incendie qui a naguère détruit leur maison d’enfance et définitivement abîmé les poumons de Gaby. Décembre s’écoule, le froid s’installe, la neige arrive… Curtil sera-t-il là pour Noël ?
Avec une attention aussi intense que bienveillante, Claudie Gallay déchiffre les non-dits du lien familial et éclaire la part d’absolu que chacun porte en soi. Pénétrant comme une brume, doux comme un soleil d’hiver et imprévisible comme un lac gelé, Une part de ciel est un roman d’atmosphère à la tendresse fraternelle qui bâtit tranquillement, sur des mémoires apaisées, de possibles futurs.

C'est dans une atmosphère feutrée, comme dans un paysage de neige, qu'on découvre les protagonistes de cette histoire: les 3 enfants de Curtil d'abord, rassemblés par l'espoir de revoir leur père, par la magie de petites boules de verre avec un paysage à l'intérieur, messagères d'un rendez-vous familial, et tous les personnages qui gravitent autour d'eux, famille, amis, voisins, proches ou lointains. Comme ces boules de verre font remonter des souvenirs d'enfance en chacun d'entre nous, elles ramènent les personnages à replonger dans leur passé, jusqu'à l'incendie qui a détruit leur maison pendant leur enfance, et influencé le futur. Profitant de cette absence, Carole va exprimer ces non-dits, lever des malentendus pour enfin pouvoir reconstruire le lien familial entre elle et ses frères et soeurs.

J'ai beaucoup aimé cette écriture en douceur, le livre se déroule au rythme de la vie dans ces montagnes, et en filigrane de cette histoire de famille, l'histoire d'un village qui se pose la question de son avenir, s'ouvrir au monde ou rester fermé sur ses habitudes. J'ai aimé les personnages qu'on découvre au fil des pages, cet amour et cette humanité qui animent les habitants du Val et nous donnent envie d'avancer dans l'histoire avec eux. Grâce à l'écriture de Claudie Gallay, on se retrouve plongé au coeur de ces montagnes, au coeur de cette histoire, si simple et si semblable aux nôtres, remplie de questions, de doutes, de secrets, de rancoeur, mais aussi de famille, d'amitié, d'entraide...

Alors si ça vous tente, bonne lecture!

lundi 14 octobre 2013

Souvenirs souvenirs

Ce soir dans ma voiture, en rentrant du boulot, je suis tombée à la radio sur une très vieille chanson qui a fait resurgir d'un coup la nostalgie de ma jeunesse (OK, écouter RFM ou Nostalgie ça n'aide pas à se sentir jeune, mais j'adore chanter dans la voiture ;-)). 
La chanson c'était ça, et non, je n'ai pas honte du tout d'avoir craqué à mort sur Tom Cruise (j'étais jeune, je vous le rappelle).

Ca m'a donné envie de parler de toutes ces chansons qui nous ont marqué, et qui font remonter comme des petites bulles des souvenirs enfouis....mais finalement, aujourd'hui, c'est un autre souvenir qui m'a frappé, quand en remontant le linge (ça c'est poétique), je suis tombée nez à nez avec ce cadre, rangé dans une étagère:


Ce cadre, c'est un cadre de la fête des mères, sauf que ce n'est pas un de mes loulous qui me l'a offert, mais un p'tit gars à qui, quand j'étais en prépa, j'ai fait du soutien scolaire. J'étais en sup dans un lycée privé, j'ai débarqué pleine de bonnes intentions (et avec un certain nombre de mes petits camarades) dans un foyer d'urgence de la DDASS, et j'ai découvert un monde que je n'imaginais même pas. D'entrée, discours réfrigérant du directeur du foyer (qui faisait peur  - le directeur, enfin le discours aussi d'ailleurs), pour nous expliquer que ce que les enfants avaient vécu, on ne pouvait pas le gérer, qu'on n'était là que pour les aider à faire leurs devoirs, qu'il ne fallait pas les laisser nous raconter leurs histoires, qu'avec eux, il fallait rester patient, même quand on arrivait au bout de la patience, parce que ces mômes ne connaissaient que la violence des adultes.... Et j'ai fait sa connaissance. Il avait 11 ans, le niveau scolaire d'un enfant de CP ou CE1, il se butait quand il ne comprenait pas (et c'était souvent), et moi qui ne suis pas patiente pour 2 sous, j'ai appris pour lui à me maîtriser, à rester calme (dommage que ça ne fonctionne pas comme ça avec mes loulous....). Pendant 1 an je l'ai accompagné le jeudi après-midi dans ses devoirs, et le jour de la fête des mères, parce qu'il n'avait personne à qui le donner, c'est pour moi qu'il a fait le cadre.

Ce cadeau, 17 ans après je l'ai toujours, parce qu'il a été pour moi la plus belle récompense, celle de me dire que je lui avais apporté quelque chose, mais aussi un moment de tristesse immense, parce que cet enfant avait une mère, mais que ce n'était pas à elle qu'il avait pu l'offrir, parce que sa famille était brisée, que sa mère ne pouvait assurer son rôle de mère (il ne m'a jamais raconté, je ne devais pas demander, et je pense que je n'aurais pas supporter de l'entendre me dire ce qu'il avait subi, qu'à demi-mot on m'avait laissé imaginer....).

Cet enfant, je n'ai jamais su ce qu'il était devenu, c'était le deal, on les voyait 1 an et ensuite on repartait à nos études, on n'avait pas le droit de s'attacher à eux, pas le droit de les laisser s'attacher, parce qu'on n'était que de passage, trop jeunes pour les aider à se reconstruire et à retrouver une vie normale.
Voir ce cadre aujourd'hui que je suis mère, que je sais la joie que procure à mes enfants le fait de réaliser ces cadeaux pour nous et de nous les offrir, me permet de réaliser ce que ça a dû être pour lui de ne pouvoir le faire que pour une étrangère de passage dans sa vie.

J'espère de tout coeur que la vie lui a redonné de l'espoir, qu'il a eu droit à l'amour qu'il méritait, et que la chance lui a souri.

A toi F., merci de m'avoir accordé ta confiance, de m'avoir laissé t'accompagner pour ce tout petit bout de chemin qu'on a fait ensemble, et où que tu sois, je t'envoie des pensées d'espoir!

mercredi 9 octobre 2013

Pour une première tentative...

...je suis plutôt fière de moi!

je vous rassure, elle n'est pas repassée, je ne suis pas nulle à ce point là avec le fer...
Bon, j'ai quand même eu beaucoup d'aide de ma prof, mais ça m'a permis de comprendre comment on utilise un patron, comment on pose une fermeture éclair...
Tout n'est pas parfait, loin de là, il y a un vilan pli à l'ourlet (mais à l'intérieur, ouf!), et à l'arrière la couture "ceinture" n'est pas face à face de chaque côté de la fermeture, mais je suis quand même fière de moi!

Et en plus, c'est un tissu spécial dédicace pour moi...avec des souris!!!! (et pourtant ma prof qui m'a sorti le tissu ne connait pas mon blog....)
Robe patronnée en 10 ans, on verra comment ça tombe sur Souricette qui ne porte "que" du 8 ans", et si ça lui plaît! Verdict ce soir ;-)

Et pour ne pas m'arrêter sur une si bonne lancée, j'ai commandé ma machine, vivement qu'elle arrive!

lundi 7 octobre 2013

2 Ans!

2 ans de blog, 2 ans d'échange, de partage, de rencontres!

Un grand merci à vous toutes (tous?) qui passez par ici, pour vos petits mots, vos conseils et vos encouragements, parce que sans vous ce blog ne serait rien!

mardi 1 octobre 2013

6 ans!


Il y a 6 ans, je partais pour la maternité, impatiente de vous tenir enfin dans mes bras,
Il y a 6 ans, vous avez fait de moi une maman, au coeur rempli d'amour,

Aujourd'hui, c'est main dans la main que nous avons fait le trajet pour l'école,
Aujourd'hui, c'est du portail que je vous ai regardés marcher vers la classe, comme des grands,

Mes bébés, et pourtant mes si grands,

JOYEUX ANNIVERSAIRE!