dimanche 30 octobre 2011

On the beach!


Eh oui, tout est dans le titre! Il faisait beau aujourd'hui dans le Sud, et nous avons profité du soleil et des températures douces (22° le 30 octobre, la parisienne que je suis n'a pas l'habitude) pour aller jouer sur la plage.

Au menu du jour châteaux de sable, foot avec papa, pétanque en famille, lecture sur le sable (pour moi....) et Souricette et moi avons même mis les pieds dans l'eau (faut ce qu'il faut pour aller remplir les seaux!).

Et quand le soleil déclinant nous a poussé à quitter le sable, nous avons tranquillement pris un jus d'orange à la terrasse d'un bar sur la promenade de la plage avant de retourner  à la voiture par le chemin des écoliers (et accessoirement par le parcours sportif que les enfants adorent!).

Le retour à la réalité va être difficile, mais en attendant ça valait bien les 14h de trajet aller-retour pour descendre récupérer les souriceaux.

samedi 29 octobre 2011

Bad day

Certains jours valent plus que d'autres la peine de se lever....et pourtant la journée n'avait pas si mal commencé: après avoir roulé 7h cette nuit pour aller récupérer les souriceaux en vacances chez les grands-parents, réveil presque en douceur par Souriceau qui débarque en faisant des bisous et un câlin (une fois n'est  pas coutume!). Mais c'était le calme avant la tempête, et le réveil de Souricette, toujours avenante au saut du lit....
A peine le petit déjeuner avalé, début des hostilités pour la possession des légos, première dispute de cette loooongue journée. On a enchaîné par les caprices pour s'habiller (pas ce T-shirt, mon pantalon est trop long, je ne veux pas me laver, je ne veux pas me coiffer....), ça a duré 1h avec punition générale, puis après une nouvelle accalmie (ouf, les punitions ont un minimum d'effet), on a réembrayé pendant l'après-midi, pour passer du parc au manège (pourtant ça ne paraît pas conflictuel comme situation), pour quitter le manège et rentrer (normal).
Point d'orgue de la journée, le passage au bain, avec pugilat et colères pour déterminer qui passerait le premier dans la baignoire (dire qu'à la maison ils le prennent ensemble!), avec concours de mauvaise foi en prime (une belle carrière de pipoteurs s'ouvre à eux....)

Et le pire, c'est de s'entendre dire "C'est bizarre, pendant toute la semaine ils ont été adorables, ils n'ont pas fait de colères et ont partagé les jouets....ils ne font vraiment ça que pour vous embêter!"

J'aurais mieux fait de rester couchée!!!!

jeudi 27 octobre 2011

Book addict

Dire que pour moi la lecture est un passe-temps est un euphémisme : ça s’apparente plutôt à une drogue, et ce depuis très longtemps.

La petite fille qui passait ses vacances à lire les bibliothèques roses de sa grand-mère (oui, oui, les éditions reliées avec lettres en or) et toutes les BD datant de l’enfance de ses parents, c'était moi.
La collégienne qui passait ses récrés à la bibliothèque plutôt que d’aller jouer dehors, c'était moi.
La lycéenne qui négociait d’emprunter 10 livres pour la semaine « Je vous assure Madame, je vais les lire et vous les rapporter dans une semaine ! », c’était moi.

Le rat de bibliothèque que je suis dévore sans distinction romans contemporains, grands classiques de la littérature (moins maintenant, il faut le reconnaître, mais j’ai eu ma grande période Zola, Balzac ou Maupassant entre autres), romans policiers…et bandes dessinées (passion partagée avec Mr Souris). Sans distinction, mais sans contrainte non plus. A quoi sert de lire si on n’éprouve pas de plaisir ? J’ai d’ailleurs trouvé un jour au hasard de mes lectures les « Droits imprescriptibles du lecteur » (Daniel Pennac – Comme un roman), qui résument tout à fait pour moi ce que signifie lire :
Je recommande cet essai qui donne à réfléchir sur la lecture, et que je garde en tête pour transmettre à mes enfants le plaisir de lire.

Bien sûr, avec les souriceaux, le temps me manque pour lire, et les livres que je dévorais en une semaine me durent maintenant un mois. Toutes les minutes que je peux grappiller pour assouvir ce besoin sont les bienvenues : pendant le bain des enfants, quand je dois venir leur tenir compagnie dans leur salle de jeux….et même fatiguée je ne me couche pas sans avoir ouvert un livre.
Parfois je me contente de lectures faciles, ou de relecture (c’est tout l’intérêt de lire en diagonale….chaque lecture est une redécouverte), et parfois je tombe aux hasards de mes emprunts sur une perle rare, que je n’arrive pas à lâcher, et que je ne repose qu’une fois terminée. Mais quelles que soit les pages dans lesquelles je me plonge, elles me sont indispensables, et une fois immergée dans un livre, je deviens totalement imperméable au monde extérieur (ce qui conduit parfois Mr Souris à me reprocher "Ca fait 10 fois que ton fils/ta fille te pose une question!)

Alors si vous avez des conseils de lecture, des livres qui vous ont émus, fait rire, passionnés, je suis preneuse !

lundi 24 octobre 2011

Checklist


Depuis la naissance des Souriceaux, je suis devenue la reine des listes. Mais quand je parle de listes, n'imaginez pas liste de courses (je n'en fais pas, à part la liste des produits manquants collée sur le frigo... mais elle finit toujours par disparaître avant les courses!), mais liste de tout ce que je dois emporter quand on part en vadrouille.
J'avais déjà cette habitude pour préparer mes valises, l'arrivée des jumeaux a décuplé ce (mauvais) penchant, et le moindre de nos déplacements a (eu) le droit à sa liste, même pour aller passer un dimanche chez mes parents. A ma décharge, l'idée de se taper 40 minutes aller - 40 minutes retour parce que j'avais oublié les couches ou le lait ne m'enthousiasmait pas.....
La dernière fois que j'ai fait les bagages sans liste, en pensant que parce que les enfants sont grands ce n'était plus nécessaire, j'ai couru tous les supermarchés du coin un samedi soir pour trouver des drynites (qui aurait pensé que chez Leclerc je n'en trouverais pas!!!)

Ces listes, je les note sur les cahiers ou les bloc-notes qui traînent à la maison, et qui disparaissent immanquablement quand j'en ai besoin pour préparer une nouvelle liste (j'aime bien partir d'une liste existante...histoire de ne rien oublier...et non, je n'ai pas de TOC - enfin, je ne crois pas!). Mais du coup, au hasard du cahier que je retrouve, je replonge dans les vacances précédentes, dans les listes de plus en plus courtes et de moins en moins détaillées au fur et à mesure que le temps passe et que les besoins en matériel diminuent (plus besoin maintenant de compter le nombre de boites de lait nécessaires, ou le nombre de couches pour ne pas avoir besoin pendant les vacances à la montagne de courir se ravitailler dans des supérettes hors de prix!).

Bien sûr, je ne les ai plus toutes (de temps en temps je trie mes cahiers...ou je les perds), et un jour je n'en ferais peut-être plus (hum hum), mais en attendant de ne plus avoir peur d'oublier quelque chose....vive les listes!

samedi 22 octobre 2011

Vive le train!

Aujourd'hui, les souriceaux sont partis en vacances chez leurs grands-parents. Pour la première fois, ils ont pris le train....mais je n'étais pas là pour voir ça. On les a mis dans le train avec leur grand-père, puis on a filé à l'anglaise (après pleins de bisous quand même) pour éviter les drames!
Il parait que tout s'est bien passé, on n'a pas eu plus de détails. J'aurais tant voulu être avec eux pour ce premier voyage qu'ils attendaient avec impatience (même si je ne suis pas sure que 4h de TGV avec eux soit une partie de plaisir!!!). C'est un peu idiot, un voyage en train n'est pas grand chose, mais manquer ces premières expériences me fait quelque chose, à chaque fois mes bébés grandissent un peu plus pour devenir  des grands!

De retour à la maison, tout me paraît si calme. Je sais que dès lundi, le boulot remplira ce vide, mais en attendant, même si c'est agréable d'avoir du temps pour soi, c'est étrange de se retrouver sans cris, sans bain et dîner à donner, sans colères et caprices, mais aussi sans câlins, sans histoire du soir.....
Je sais aussi qu'on va apprécier les nuits sans réveils (eh oui, même à 4 ans les nuits sont hachées), le rythme de vie "sans contrainte" (pas toujours facile d'avoir à courir pour déposer ou récupérer les enfants), et le temps à deux que ça nous laisse, alors un grand merci aux grands-parents!

mercredi 19 octobre 2011

Abonnement

Compte-tenu du démarrage de l'année, si il existait un abonnement chez le pédiatre et à la pharmacie, j'y souscrirais!
Début de saison deux semaines et demi après la rentrée, récupération en urgence de Souricette avec 40 de fièvre à a cantine (oui, je sais, à l'école ils n'ont plus le droit de donner de doliprane, mais dans ces cas-là j'ai du mal à comprendre!), résultat double bronchite et antibios pour tout le monde.
2 semaines de tranquillité, et retour à la case pédiatre avec Souriceau qui tousse et respire très mal. Bilan de la visite: ventoline, anti-histaminique, anti-reflux...et antibios! Et, comme on dit, jamais 2 sans 3, on a remis ça ce soir pour Souricette, qui en ressort avec des antibios...mais seulement si la fièvre persiste.

Je suis devenue une experte du combiné: "départ en urgence du bureau, récupération rapide des enfants, trajet express, pédiatre, pharmacie, retour maison". Ce n'est pas toujours simple à gérer professionnellement, très un peu fatiguant et stressant....mais bon, il parait que ça ne dure "que" jusqu'au CP!

En attendant, si vous avez des bons plans pour les aider à résister, je suis preneuse, parce que la saison s'annonce chargée!!!

lundi 17 octobre 2011

Agités?

J'adore mes souriceaux, mais certains jours je me demande si je n'aurais pas besoin des conseils de Super Nanny: quand j'arrive au centre de loisirs pour les récupérer et qu'ils se mettent à courir, sauter, se rouler par terre en hurlant "Maman, Maman"(les autres ont tous l'air si calmes avec leurs parents) ; quand ils ne trouvent rien de mieux à faire, quand on reçoit du monde, que de sauter sur le canapé en criant; ou quand leur nounou du mercredi me dit à la fin de la journée:"Ils sont agités vos enfants, et ils n'ont pas de limites....".
 Pourtant on ne leur laisse pas tout faire, loin de là, il paraîtrait même que nous sommes des parents sévères....

Alors est-ce que c'est normal que deux enfants de 4 ans soient toujours parfois difficiles à canaliser, ou est-ce qu'on a vraiment besoin de Super Nanny?

dimanche 16 octobre 2011

C'est pas sorcier!

Je n'ai pas à me plaindre, Mr Souris m'aide avec les enfants, il les prépare et les emmène au centre de loisirs le matin, et à la maison, le roi des fourneaux, c'est lui!
Mais il a beau être ingénieur (et ingénieux quand ça l'arrange), certaines notions de base de la vie domestique lui sont étrangères, telles que:
- les poubelles ne sortent pas toutes seules sur le trottoir (quand il pleut ce serait sympa!)
- le linge ne saute pas tout seul du bac à linge sale au lave-linge, et du lave-linge au sèche-linge ou au fil!
- la maison n'est pas dotée d'un système d'auto-nettoyage (ou alors je n'ai pas trouvé le bouton!)
-....

Quant aux vêtements et au linge des enfants, il faudrait un système d'indication sur les tiroirs pour qu'il sache où trouver les affaires pour qu'il habille les souriceaux....si tout n'était pas déjà sorti le matin.

Et pourtant, c'est pas sorcier!

jeudi 13 octobre 2011

Il y en a dans vos familles?

Quand les gens découvrent que nous avons des jumeaux, nous avons régulièrement le droit à "Ce sont des jumeaux? Vous en avez dans vos familles? Non? Ca a été la surprise?"
Non, nous n'en avons pas dans nos familles. Et non, ça n'a pas été une surprise, parce que nous étions suivis en PMA, et que nous savions que nous avions une chance d'avoir des jumeaux.

Derrière ces mots simples se cache une douleur qui a été longue à disparaître, 2 années d'attente et de traitement avant qu'enfin la vie nous sourie.
Comment oublier ces jours passés à espérer que la prochaine fois serait la bonne, à jongler entre le boulot et les traitements, sans pouvoir en parler, à entendre "Arrête de te stresser, il faut que tu te détendes pour que ça marche", à sourire aux annonces de grossesse quand on a envie d'en pleurer. Comment faire comprendre la détresse de ne pas réussir à être mère, quand cela semble si simple autour de nous?

Même après la naissance des souriceaux, il m'a fallu du temps pour ne plus ressentir ce pincement au coeur aux annonces de grossesses "naturelles", pour ne plus ressentir comme un échec la PMA.

Finalement nous avons eu de la chance, parce que 2 ans ce n'est rien, parce que d'autres n'ont pas eu la joie d'accueillir des enfants, et pour cela je suis infiniment reconnaissante.

Tout ça est maintenant derrière moi, nos enfants remplissent notre vie, et je suis aujourd'hui capable d'en rire et d'en parler, parce que le principal n'est pas la façon dont nous avons conçu nos enfants, mais l'amour que nous leur portons!

mercredi 12 octobre 2011

Ils m'ont plu

Ces deux livres ne sont pas récents, mais ils m'avaient beaucoup touchée quand je les ai découverts. Dans les deux, des enfants confrontés au monde des adultes, dans les deux des douleurs et de l'espoir, portés par la voix de ces enfants.

Voilà les présentations des éditeurs, celles qui m'avaient donné envie de choisir ces histoires:
Sans elle
 Léa a dix ans quand sa soeur meurt. Brutalement confrontée au monde des adultes, au chagrin de sa mère, elle n'a, pour se défendre, que ses mots à elle. Pour tenter, innocente, de retrouver le chemin de la lumière... 



Le Pays sans adultes
"J'ai onze ans, et je vis dans une famille complètement tordue. Heureusement qu'il y a mon frère Maxence. Lui, c'est mon manuel de savoir-survivre. Le soir, on ferme nos oreilles à double tour, pour ne plus entendre les cris de nos parents qui se disputent. Croyez-moi sur parole, la vie, c'est pas pour les enfants. Maxence a préféré partir au Pays sans Adultes. Moi, j'ai voulu le rejoindre, mais je me suis trompé de chemin. Avec mes nouveaux amis, Valentine et Hugo, on a beaucoup discuté et on s'est fait une promesse: quand on sera grands, on prendra tous les enfants malheureux dans nos filets, et on ne les relâchera que quand ils sauront vraiment nager. Promis, juré. "


Et vous, vous lisez quoi?

mardi 11 octobre 2011

Mon monde à moi


Même si mes souriceaux ont été vraiment et longuement désirés, même si je n'imagine pas ma vie sans eux, j'ai choisi de ne pas quitter pour eux mon boulot.  Ca peut paraître surprenant, voire choquant, mais à la fin de mon congé maternité je n'avais plus qu'une envie: retourner bosser.
Parce que mon travail, c'est mon monde à moi. Quand je travaille, je ne suis pas "la femme de", "la mère de", je suis moi! C'est pour cela que j'admire les femmes qui font le choix de rester à la maison, parce qu'elles ont un travail à plein temps, mais que ce travail n'est pas toujours reconnu comme tel et valorisé!

Pourtant, certains jours je me demande ce qui me pousse à cumuler les journées, de 6h30 à 18h au boulot, puis retour pour aller chercher les enfants, et enchaîner le bain, le dîner, les lessives, le repassage, quand il ne faut pas ajouter comme aujourd'hui le rendez-vous impromptu chez le pédiatre, imposant de sauter le déjeuner pour combler le départ anticipé.
Pourtant, quand les projets perdent de l'intérêt, quand l'ambiance est difficile, je me dis que je serais aussi bien chez moi à m'occuper de ma famille, de mes enfants.

Mais il suffit d'un nouveau challenge, d'un projet réussi, d'une équipe soudée pour qu'à nouveau je replonge dans cet univers qui est le mien. Et je sais que même si mes enfants ne me voient pas autant qu'ils le pourraient, même si je ne leur donne pas tout le temps qu'ils seraient en droit d'attendre, je leur donne une mère, parfois fatiguée certes, mais bien dans ses baskets, ayant trouvé un équilibre, et donc en mesure de leur en procurer un. Et dans l'autre sens, être mère m'a permis de relativiser les difficultés professionnelles, parce qu'aucun projet ne vaudra jamais un enfant.

Alors même si le pont qui relie mes mondes n'est pas toujours très solide, même si les difficultés à cumuler mes 2 fonctions sont parfois dures à gérer, je veux garder cette part de moi qui me permet d'exister autrement, qui fait que je me sens "complète", je veux rester une working mum!

lundi 10 octobre 2011

A votre avis?

Samedi, jour de mariage, j'étais en train de mettre la touche finale à mon maquillage quand Souriceau entre dans la salle de bain et s'exclame "Maman, t'es trop belle, on ne te reconnait pas!"

Comment je dois le prendre?

dimanche 9 octobre 2011

Tu seras un homme mon fils

Depuis leur naissance, les souriceaux ont toujours été ensembles: même chambre, même classe l'année dernière puis cette année, mais malgré cela, pas collés l'un à l'autre, jouant chacun dans son coin à la maison ou au parc, et à l'école indépendants l'un de l'autre.

Nous les avons inscrits au sport cette année, chacun dans son groupe... et autant Souricette file sans se retourner, autant pour Souriceau, cette première séparation est difficile. A l'annonce des inscriptions différentes, il avait tempêté, mais on lui avait expliqué qu'il y avait un groupe de filles et un groupe de garçon, et cela nous paraissait résolu. En réalité, ça ne l'est pas, et notre petit dur, quand il accepte enfin de rentrer dans la salle, reste sur le côté, refusant de prendre part aux activités proposées. C'est ça façon à lui, qui ne sait pas encore exprimer ses peurs en mots, de traduire cette angoisse de séparation.

Cela me fend le coeur de l'imaginer seul dans son coin, mais il faut bien qu'il apprenne tout doucement à vivre sans la présence lointaine mais sécurisante de sa soeur.
Mon Souriceau à la grosse voix, si il fait le grand, n'en reste pas moins un petit tendre qui a peur qu'on le laisse, un petit bonhomme qui a encore besoin qu'on le rassure pour s'élancer dans la vie.

A nous de l'accompagner sans le brusquer sur ce chemin pour "devenir grand", de lui apprendre à nous quitter sans qu'il ait peur de ne pas nous retrouver, à nous de trouver le juste compromis entre notre envie de le protéger comme le bébé qu'il est encore pour nous, et l'importance de lui apprendre à vivre sa vie.

Pas facile de grandir....et pas facile de faire grandir!



vendredi 7 octobre 2011

Grand Plongeon


Parce que l'idée me trotte dans la tête depuis longtemps, sans que j'ose me lancer,
Parce que cette semaine mes souriceaux ont eu 4 ans, et que ces ans ans ont passé trop vite,
Parce qu'hier Souricette m'a tendu un bracelet en me disant "Maman, je l'ai fait pour toi",
Parce qu'aujourd'hui Souriceau m'a dit "Maman, tu es ma maman préférée",
Parce que je veux conserver ces moments si tendres, mais aussi tous ceux moins roses, qui font de chaque jour une aventure unique, et partager ces fragments de vie,
Je me lance!

Et pour commencer, présentation rapide de Félicie:
- trentenaire
- cumule les mandats de maman et de femme active à temps plein
- sport: aucun (si on ne compte pas les montées/descentes d'escaliers 20 fois par jour, le porter de souriceau et les courses après les apprentis cyclistes)
- passe-temps favori: la lecture, pratiquée depuis 4 ans en pointillés dès qu'une minute se libère (ce qui restreint le type de lecture, il n'est pas facile de lire Proust dans la salle de bain pendant que les souriceaux trempent)
- nulle en cuisine et couture, ce qui me fait envier de nombreuses bloggueuses aux doigts de fées!
- mariée à Mr Souris
- maman de merveilleux jumeaux de 4 ans (facile à dire, ils dorment), Souriceau et Souricette, aussi nommés "les Twix".

"A quoi ça va servir?" m'a demandé Mr Souris quand je lui ai parlé d'ouvrir un blog. Tout simplement à partager mes coups de coeur, mes coups de gueule, mon expérience de maman de jumeaux, et plus si affinités.
Alors bonne lecture à ceux et celles qui tomberont sur ces lignes, et à bientôt!