mercredi 10 août 2016

Lecture: La chute du British Museum


Une fois encore, c'est dans les recommandations des autres participants du mois anglais que j'ai pioché cette lecture.

Résumé: La Chute du British Museum raconte une journée dans la vie pas si ordinaire d'Adam Appleby, jeune universitaire. Par la grâce de Lodge, Adam se retrouve propulsé dans une série d'aventures trépidantes. Le monde entier semble se liguer contre lui: dès le matin, sur le chemin du fameux musée où il prépare sa thèse, un embouteillage provoqué par les Beatles retarde son arrivée. Puis, dans la bibliothèque, une délégation chinoise entoure son siège attitré, qui fut celui de Karl Marx. Et ce n'est que le début de cette comédie réjouissante, menée à un rythme effréné.

Le roman partait bien: dès le début on est plongés dans les soucis d'Adam et de sa femme, heureux parents de 3 enfants, et extrêmement inquiets d'en avoir mis un quatrième en route. Catholiques pratiquants, il leur est inconcevable d'utiliser autre chose que la méthode naturelle de régulation des naissances, ce qui génère chez eux stress et inquiétudes, sans parler d'une vie de couple plus que compliquée....
Je dois avouer que compte-tenu de mes années dans un collège privé catholique non-mixte, le sujet me parlait, nombre de mes condisciples de l'époque étant persuadées que la contraception était répréhensible, et que la méthode naturelle était très efficace. Loin de moi l'idée de juger les opinions de qui que ce soit, chacun a le droit d'avoir ses convictions, mais cela m'a permis de bien comprendre ce qui torturait la conscience d'Adam et de Barbara.

Malgré ce démarrage prometteur, je suis passée à côté de cette lecture. Peut-être que cela demandait trop de concentration pour mon esprit en vacances, mais je ne suis pas rentrée dans le roman. On bascule parfois dans l'imaginaire d'Adam sans préavis, ce qui a rendu ma lecture difficile, et il accumule tellement les péripéties dans la même journée que j'ai eu du mal à suivre, perdant certainement le côté comique de la situation en essayant d'atteindre les dernières pages de ce roman. Les situations sont tellement surréalistes que cela m'a perdue, et ne m'a pas permis de rentrer dans l'histoire.

Au final, une lecture sans véritable plaisir, même si j'ai été jusqu'au bout, ne serait-ce que pour savoir ce qu'il allait advenir de notre héros....

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Nouvelle participation à "A year in England"


lundi 8 août 2016

Lecture: Une étude en soie


Encore un roman découvert pendant le mois anglais, chez Irene Cannibal Lecteur, et qui ne pouvait que tenter l'adepte de Sherlock Holmes que je suis.

Après une petite soeur dans Enola Holmes, cette fois-ci c'est une nièce qui est créée à notre célèbre détective.

Résumé: Evelina Cooper, la nièce de Sherlock Holmes, s’apprête à vivre sa première saison dans la haute société londonienne. Mais quand de terribles meurtres secouent le manoir de son amie et hôte, la jeune femme se retrouve plongée au cœur d’un complot remettant en question le monopole des barons de la vapeur sur la ville. Une enquête à hauts risques. D’autant qu’Evelina cache un dangereux secret et qu’elle ignore auquel de ses compagnons elle peut vraiment se fier : le beau et brillant aristocrate débauché qui fait battre son cœur ou son meilleur ami forain, qui ferait n’importe quoi pour elle.

L'univers créé dans ce roman est un peu déroutant par rapport aux aventures de Sherlock ou à celle d'Enola Holmes, car on est dans ce cas plongés dans un Empire Britannique soumis à la tutelle d'industriels sans scrupules, les "Barons de la Vapeur", qui contrôlent l'approvisionnement en énergie de Londres via le contrôle de la vapeur. Ajoutez à cela un zeste de magie, et on sort de l'univers cartésien de Conan Doyle, pour entrer dans un monde où Sherlock reste Sherlock, mais où d'autres puissances jouent un rôle loin de la logique habituelle de notre détective.

Une fois qu'on a franchi ce pas, et intégré l'univers d'Evelina, on est emportés par le roman. Comme dans Enola Holmes, ce membre ajouté de la famille Holmes détonne du milieu d'où elle vient. Elevée dans un cirque, Evelina n'a intégré le milieu de sa famille maternelle que tard, et même si elle tente d'entrer au mieux dans le moule de cette aristocratie qui l'accueille, elle reste très marquée par ses origines, et par la volonté de réussir autrement que par un beau mariage. Elle va pourtant être présentée à la Reine, comme de nombreuses débutantes, pour pouvoir faire son entrée dans le monde, et trouver un bon parti, mais le destin va la rattraper....

Malgré l'aspect fantastique du roman lié à la magie, on est plongés dans cet univers victorien des convenances, les jeunes hommes tenus de respecter leur rang en public, le bal des débutantes, le choix des tenues et le remplissage du carnet de bal, le choix d'un mari convenable.... Cela donne un fond de réalisme au roman, et accentue la différence d'Evelina par rapport à ses consoeurs.

Roman policier, mais aussi roman d'amour (le choix cornélien d'Evelina entre Tobias et Nick est digne d'un bon roman de gare, mais ne gâche ne rien le plaisir de la lecture), roman fantastique, ce livre m'a emporté, et laissé sur ma faim car il ouvre sur une suite qui n'existe pas encore (en tout cas pas en France). Mon plus grand regret:Sherlock Holmes n'y est que peu présent, en particulier au début, et les allusions à ses aventures sont très légères, malgré le titre du roman. Il reste cependant conforme à lui-même, peu soucieux des conventions et d'autrui, et j'ai aimé son ouverture à l'occulte, lui le grand spécialiste des "faits".

Au final, une découverte intéressante, qui laisse espérer une suite qui éclairera les questions laissées en suspens!

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Participation à "A year in England"





samedi 6 août 2016

Lecture: Agatha Raisin enquête - Tome 1: La quiche fatale


C'est grâce à Cryssilda et Lou, et au concours organisé pendant le mois anglais, que j'ai pu lire le premier tome des enquêtes d'Agatha Raisin.

Résumé: Sur un coup de tête, Agatha Raisin décide de quitter Londres pour gouter aux délices d'une retraite anticipée dans un paisible village des Costwolds, où elle ne tarde pas à s'ennuyer ferme. Afficher ses talents de cordon-bleu au concours de cuisine de la paroisse devrait forcément la rendre populaire. Mais à la première bouchée de sa superbe quiche, l'arbitre de la compétition s'effondre et Agatha doit révéler l'amère vérité : elle a acheté la quiche fatale chez un traiteur. Pour se disculper, une seule solution : mettre la main à la pâte et démasquer elle-même l'assassin.Agatha Raisin, c'est une Miss Marple d'aujourd'hui. Une quinqua qui n'a pas froid aux yeux, fume comme un pompier et boit sec. Sans scrupule, pugnace, à la fois exaspérante et attendrissante, elle vous fera mourir de rire!

Un grand merci pour cette découverte, j'ai dévoré ce roman en une petite après-midi, c'est une lecture absolument parfaite pour un début de vacances au bord de la piscine!

Agatha Raisin, c'est la personne qu'on n'imagine pas dans un petit village de la campagne anglaise: femme dynamique, gérant d'une main de maître son agence de relations publiques, vivant à Londres et se nourrissant de plats tout faits et de surgelés, rien chez elle ne laisse penser qu'elle est faite pour la vie campagnarde. C'est pourtant là qu'elle décide d'aller passer sa retraite, dans un petit cottage entièrement redécoré par un décorateur.
On se retrouve plongés dans un petit village tellement typique qu'on se croirait presque revenus au temps de Miss Marple: la femme du pasteur qui anime les bonnes oeuvres, les ragots et commérages, les liaisons adultères, et les concours multiples et variés, dont celui de la meilleure quiche!

En voulant s'intégrer dans le village, et en participant à ce fameux concours, Agatha va déclencher un enchaînement de faits plus rocambolesques les uns que les autres, du décès par absorption de quiche  à la vente aux enchères du village, en passant par le concours canin, les sorties du club des femmes...
Enquêtrice malgré elle, et malgré les avertissements de la police locale, Agatha va résoudre le meurtre, et prendre sa place dans le village.

On se prend à l'histoire, on s'attache à cette détective en herbe qui cherche juste à trouver sa place dans le village où elle a décidé de se retirer, et à trouver comment s'occuper pour cette retraite peut-être un peu précipitée.
Ce roman, on n'a aucun mal à le mettre en image, à visualiser Agatha tentant de réaliser sa première quiche, ou perdue dans les meubles et la déco qu'elle n'a pas choisie. Les habitants sont plus vrais que nature, on imagine sans peine la voisine acariâtre, le couple du pasteur, et comme Agatha, on découvre et on s'attache à ce village finalement pas sans histoires!

J'ai hâte de pouvoir découvrir la suite des aventures d'Agatha!

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 Nouvelle participation à "A year in England"!

vendredi 5 août 2016

Lecture: Black-out



 L'avantage de participer au mois anglais et à "A year in England", c'est qu'en plus du plaisir de lire et de partager mes lectures anglaises, j'enrichis chaque fois ma PAL pour le challenge suivant!

Ce mois de juin n'a pas déçu mes attentes, grâce à tous les participants j'ai toute une liste de livres qui m'ont tentée, à commencer par "Black-out".

Résumé: Londres, 1944. La Luftwaffe donne son assaut final sur la capitale déjà exsangue et les Londoniens se précipitent dans les abris souterrains. Au milieu du chaos, un bras coupé est exhumé par un groupe d'enfants jouant sur un site bombardé de l'East End. Le sergent détective Frederick Troy, de Scotland Yard, parvient à relier cette découverte à la disparition d'un scientifique de l'Allemagne nazie. Il met au jour une chaîne de secrets menant tout droit au haut commandement des Alliés, et pénètre les mystères d'un monde corrompu, peuplé de réfugiés apatrides et d'agents secrets.

Roman policier sur fond historique, cette histoire se déroule dans le Londres bombardé par les Allemands, et mêle enquête policière, espionnage, intérêts politiques, émergence de la rivalité est-ouest.....

Pour moi, la grande force de ce roman ce sont ses personnages: Frederick Troy d'abord, issu d'une famille russe qui a émigré en Angleterre, et qui s'est détourné de son milieu aisé pour entrer dans la police, tout comme Wildeve, son acolyte. Flic brillant mais tourmenté, pris entre ses origines étrangères et son pays, pays qui a enfermé son frère ainé pourtant héros de guerre, entre son éducation et son métier, entre une sergent américaine et une lady qui comme lui rejette ses racines, flic têtu qui n'écoute que son instinct, au mépris de tout, y compris de sa propre vie, c'est un héros comme je les aime, avec au moins autant de faiblesses que de forces, ceux qui rendent les romans réalistes.

Mais autour de Troy gravitent de nombreux autres personnages atypiques et qui rendent extrêmement vivant ce roman: le médecin légiste plus vrai que nature, l'oncle de Troy, scientifique brillant qui tient tribune en pleine rue, et se promène en moto avec une ogive, Larissa Tosca, le sergent américain qui dévergonde Troy, et Lady Diana Brack, cette énigmatique aristocrate qui s'encanaille avec les communistes, mais aussi Onions, le chef de Troy, Bonham, sous les ordres de qui il a fait ses premiers pas dans la police.....

En plus de la richesse de ses personnages, le roman nous entraîne dans une intrigue digne d'un vrai roman d'espionnage: l'enquête policière nous emmène au quartier général américain à Londres, dans les coulisses du MI5, mais aussi dans les bas-fonds de Londres et les cellules de sympathisants communistes. Troy se retrouve en plein coeur d'une affaire mêlant des espions, des scientifiques exfiltrés, et nous naviguons à sa suite dans les eaux troubles de la politique en période de guerre.

L'ambiance du Londres en pleine guerre est très bien rendue, on vit les explosions, le couvre-feu, le décalage entre les foules massées dans les couloirs du métro pour tenter de se mettre à l'abri, et les gens de la haute société qui continuent d'aller au concert en tenue de soirée....
 
Si j'ai parfois été un peu perdue à cause du grand nombre de personnages (ils ne sont pas tous faciles à différencier, pour se rappeler qui est qui), et de l'intrigue parfois un peu complexe pour mon cerveau un peu fatigué, j'ai beaucoup apprécié cette lecture et la découverte d'un nouvel enquêteur londonien!
 
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Nouvelle participation à "A year in England"


mercredi 3 août 2016

Lecture: La mémoire fantôme



Ma bibliothèque propose chaque été des "paniers mystère" de lecture, avec un assortiment de livres/BD/DVD qu'on découvre en ouvrant le panier choisi.
Après avoir un peu triché pour vérifier que je n'avais pas lu les livres du panier, j'ai emprunté un panier nommé "Du sang sur la terrasse".

Un des romans que j'ai découverts est donc "La mémoire fantôme" de Franck Thilliez.

Résumé: Une femme à bout de souffle court dans l’orage. Dans le creux de sa main, un message gravé en lettres de sang : « Pr de retour ». Elle pense être en février, nous sommes fin avril. Elle croit sa mère vivante, celle-ci s’est suicidée voilà trois ans dans un hôpital psychiatrique… Quatre minutes. C’est pour elle la durée approximative d’un souvenir. Après, sans le secours de son précieux organiseur électronique, les mots, les sons, les visages… tout disparaît. Pourquoi ces traces de corde sur ses poignets ? Que signifient ces scarifications, ces phrases inscrites dans sa chair ? Quel rapport entre cette jeune femme et les six victimes retrouvées scalpées et torturées quatre années plus tôt ? Pour Lucie Henebelle, lieutenant de police de la brigade criminelle de Lille, la soirée devait être tranquille. Elle deviendra vite le pire de ses cauchemars… Une lutte s’engage, qui fera ressurgir ses plus profonds démons.

Alors qu'elle devait passer une soirée tranquille chez elle, Lucie Henebelle se retrouve en charge d'une jeune femme trouvée errante, et qui a visiblement été séquestrée. L'enquête va la conduire sur les traces d'un tueur en série  qui n'a jamais été arrêté.
Avec l'aide de Manon, la jeune rescapée dont la soeur a été tuée par ce serial killer, Lucie va tenter de résoudre ce mystère. Seul hic, Manon a été agressée peu de temps après le meurtre de sa soeur, et n'a plus de mémoire immédiate: passées 4 minutes, sa mémoire se "réinitialise", ce qui la laisse totalement incapable de vivre sans son organiseur dans lequel elle stocke tout, afin de pouvoir continuer à vivre du mieux qu'elle peut.
Elle ne se souvient pas de tout ce qu'elle a déjà trouvé sur le meurtrier de sa soeur, et repart avec Lucie sur les traces de ses premières recherches.

L'intrigue est bien menée, même si j'avais compris une partie de l'énigme avant la fin, mais pas la totalité, et on est tenus en haleine jusqu'au bout, et je n'ai pas été déçue par le dénouement!
Quelques énigmes mathématiques, un enquêteur louche, une lieutenant de police trop impliquée, et porteuse d'un lourd secret, tous les ingrédients sont réunis pour une lecture facile et agréable, parfaite pour la plage ou la piscine!

lundi 1 août 2016

Lecture:Je sais où tu es



Dans ma dernière moisson à la bibliothèque, beaucoup de romans policiers, parfois choisis sur les recommandations du mois anglais, soit comme celui-ci au hasard des présentoirs.

Résumé: Où que Clarissa aille, Rafe est là. A la fac, où ils travaillent tous les deux, au parc, chez elle... Ses messages saturent son répondeur ; ses cadeaux qu'elle refuse s'entassent devant sa porte. Mais Rafe a été clair : ce professeur, spécialiste des contes de fées, ne renoncera pas à « une fin heureuse ».Seule issue pour la jeune femme : sa participation au jury d'un procès pour viol au tribunal de Bristol, loin de son quotidien. Le regard qu'on porte sur la victime lui ouvre les yeux sur la ligne subtile qui sépare culpabilité et innocence. Clarissa ne pourra échapper à l'emprise de Rafe, elle devra y faire face, au risque de découvrir le conte de fées macabre qu'a imaginé pour elle ce prince pas très charmant...Tout en tension et en sourdes menaces, ce suspense psychologique explore les zones d'ombre entre amour et obsession, fantasmes et réalité. Un thriller fascinant qui envoute le lecteur jusqu'à sa fin, absolument terrifiante. Où que Clarissa aille, Rafe est là. Ses messages saturent son répondeur ; ses cadeaux qu’elle refuse s’entassent devant sa porte. Rafe a été clair : rien ne peut le faire renoncer. Pour échapper à son emprise, Clarissa décide de le piéger…

Après avoir assisté à une lecture donnée par un professeur spécialiste des contes de fées à l'occasion de la sortie de son nouveau livre, Clarissa passe la nuit avec lui, sans le vouloir, et sans comprendre ce qui s'est passé pour en arriver là. A la suite de cet épisode qu'elle souhaiterait oublier, elle subit un véritable harcèlement de la part de cet homme, qui la suit, l'appelle, lui offre des cadeaux, refusant de comprendre qu'elle ne veut rien avoir à faire avec lui.
Appelée comme jurée pour un procès, elle voit d'abord l'occasion d'échapper à la présence de son harceleur, qui malgré tout arrive à la retrouver, et continue envers et contre tout à la persécuter.

Le roman alterne le récit à la troisième personne, et les extraits du carnet que tient Clarissa, qui nous plongent dans son ressenti, ses émotions. En filigrane, la face cachée des contes de fées, aux fins pas toujours si heureuses.
Le procès est comme un miroir pour Clarissa: la victime de l'affaire qui l'occupe se retrouve en position d'accusée, tout se retourne contre elle, elle dont la vie n'est pas exemplaire, et à qui on refuse le droit d'être une victime. Clarissa réalise la mince frontière entre victime et coupable, ce qui la renvoie immanquablement à son harcèlement: comment prouver qu'elle n'a pas provoqué ou encouragé ce qui lui arrive? Comment prouver qu'elle est harcelée, qu'elle ne fabule pas?

L'ambiance est oppressante, on ressent les émotions de Clarissa, on angoisse avec elle, on souffre de ce que lui fait vivre Rafe, on se demande qu'elle va être l'issue de cette situation dont on ne voit pas comment ça pourrait se terminer, à part mal!

J'ai été happée par ce roman qui nous fait réfléchir sur le viol, le harcèlement, et la place qu'on accorde aux victimes. Comment prouver que quoi qu'on ait fait, quel que soit notre mode de vie, nos choix, on a le droit de dire non, et le droit d'être reconnues comme victimes.  
L'atmosphère est tellement oppressante qu'on est parfois mal à l'aise, l'immersion est totale dans l'histoire, on a hâte d'en voir la fin, quelle qu'elle soit. 

Une lecture prenante, à ne pas lire seule le soir!!!!

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Ce roman qui se passe en Angleterre est une nouvelle participation à "A year in England"